Rendez-vous critique…

Qu’est-ce que le prix Sainte-Beuve?

Le prix Sainte-Beuve a été créé en 2008, il porte le nom de Charles-Augustin Sainte-Beuve, un célèbre critique boulonnais.

Il s’agit d’un concours destiné aux collégiens et apprentis. Dans notre collège, cette activité s’articule autour d’une séance d’une heure hebdomadaire animée par Mme DELDIQUE et Mme DEFACHELLES, professeures de français, le jeudi après-midi en S2.

Le prix Sainte-Beuve consiste en la rédaction d’une critique positive sur un roman issu d’une sélection de dix livres, parmi lesquels on peut retrouvé J’ai 14 et ce n’est pas une bonne nouvelle de Jo WITEK et Une arme dans la tête de Claire MAZARD.

Le but de notre projet est de lire au moins deux à trois livres dans une sélection de romans jeunesse et ensuite de rédiger notre propre critique pour défendre notre préféré. Parmi les élèves, deux groupes sont formés, un groupe qui passe à l’oral et l’autre à l’écrit. Les orateurs doivent s’exprimer pendant trois minutes maximum. Ceux qui souhaitent passer à l’écrit devront déposer dans une urne leur critique personnelle : le livre qui comptera le plus de critiques en sa faveur sera désigné gagnant. Après la finale, le meilleur orateur gagnera un diplôme et la sélection complète de l’année prochaine.

Déroulé de la matinée :

Le lundi 27 février, nous nous sommes rendus au collège République de Calais pour assister à une matinée rencontre avec l’autrice Claire Mazard du livre Une arme dans la tête sélection 2023 et Je te plumerai la tête sélection 2021.

Une journaliste a présenté l’écrivaine, ensuite une comédienne nous a lu un extrait du livre. Ce fut très expressif et émouvant. Nous avons pu ressentir de multiples émotions, comme la peur, l’angoisse et la fatigue du personnage dès le premier chapitre.

Après cela, un groupe d’orateurs est parti avec la comédienne pour un atelier, où ils ont pu décompresser et s’entraîner à l’oral en vue de leur passage dans l’après midi.

Pendant ce temps, nous avons assisté et également participé à l’interview de Claire Mazard puisque ce sont les élèves qui lui ont posé des questions. Elle fut très agréable et ouverte à la critique et au dialogue.

L’interview s’est déroulée en deux temps.

Premièrement, elle nous a fait part de l’envie, le quotidien et aussi le pragmatisme du métier d’écrivaine.

Deuxièmement, elle a répondu a nos questions sur ses œuvres, le livre en question et ses sources d’inspiration.

Déroulé de l’après-midi

Nous sommes arrivés à 13h15 au collège République de Calais, pour les premières manches qui se déroulent à l’oral. Nous nous sommes installés dans le public pour écouter les dix orateurs en compétition. La prise de parole était spontanée, les volontaires passaient en premier sur scène. D’ailleurs nos candidates ont eu le courage de passaient en premières. Suite au passage des orateurs, le jury a délibéré pendant un long moment, pour élire les meilleurs orateur et suppléant de chaque collège. Pendant que le jury délibérait, les candidats passant à l’écrit ont déposé leurs critiques dans l’urne, ce qui correspond à un vote. Quand l’urne sera dépouillée, nous connaîtrons le titre du roman qui a le plus séduit les lecteurs. Pour les Dentelliers, Angéline Delrue (3ème flow) et Alice Herbez (3ème concept) défendront nos couleurs. En observant les autres candidats, nous avons pu nous rendre compte de leur niveau et de leurs façons de travailler pour préparer leurs critiques.

En conclusion de cette journée, nous avons donc assisté à une interview de Claire Mazard, l’autrice de Une arme dans la tête. Durant cette intervention, une comédienne est venue nous préparer à l’activité de l’après midi qui consistait à lire nos critiques devant le public. Le jury a décidé d’attribuer la place de suppléante à Alice HERBEZ et a désigné meilleure oratrice du collège Angéline DELRUE. Maintenant que cette étape est terminée, la dernière épreuve se déroulera au théâtre Élisabéthain du Château d’Hardelot à Condette le mardi 28 mars au matin. Cette fois, la contrainte de temps imposée de trois minutes sera déterminante et pourrait disqualifier nos candidates. De plus, lors de cette étape cruciale du concours, nous allons nous confronter à une plus large concurrence (des élèves venant de Calais mais aussi de Boulogne, de Montreuil, de Saint-Omer…). Alice et Angéline vont donc devoir, avec notre aide et notre soutien, retravailler leur critique et s’imposer de limiter leur temps de parole. Les prochaines semaines seront donc consacrées à l’entraînement, à la consolidation des textes écrits et à l’aisance orale.

 

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